Comment s’est passé mon accouchement à la maternité de Lariboisière ?

La perte des eaux et l’arrivée à la maternité

Et voilà, nous sommes le 13 août à 8h15, perte des eaux! Pas de panique, on réveille papa rock, on prend le temps d’aller se détendre sous la douche, de préparer ses affaires, on prend le bus et on arrive à la maternité à 9h15.

Bon, ils n’ont pas l’air trop réveillé au secrétariat, on nous fait patienter une bonne heure après la prise de tension et le test d’urine.
Ça y est, on nous appelle pour aller en salle d’examens, et la sage femme nous annonce « Bon je vais faire un prélèvement pour m’assurer que vous avez bien perdu les eaux parce que ça peut juste être une perte de fin de grossesse, dans ce cas, on vous renverra chez vous » (on se regarde avec papa rock et pas besoin de se parler, on se comprend: Ah non pas encore une fausse alerte !!)

Deux minutes après « c’est bon, vous avez perdu les eaux » … Ouuufff !

Et à partir de là, de loooongues heures de patience m’attendent.

En attendant que l’on fasse mon admission, on me demande de m’installer sur une chaise en plastique dans la salle d’attente parce qu’ils n’ont plus de place dans les salles d’examens …30 minutes plus tard … 1h plus tard … 1h30 plus tard … 2h plus tard … 2h30 plus tard … ah ça y est, on me dit que mon admission est ok, que je peux me rendre dans ma chambre (double puisque toutes les « chambres d’attente » sont doubles), qui est prête! Par chance, j’ai été toute seule dedans!
Papa rock a dû partir autour de 18h en me laissant attendre mes contractions de travail.
La nuit fut longue puisqu’impossible de dormir, je devais prendre des médicaments toutes les 2 heures et l’infirmière venait s’assurer à chaque fois que je les prenais bien mais aussi pour prendre ma tension.

C’est parti !

C’est à 7h que j’ai commencé à ressentir ces fameuses contractions à intervalles réguliers. Je vous assure, on ne peut pas les louper les contractions de travail !!
Je sonne les infirmières (nouvelle équipe, celle de la journée), on me dit qu’on va m’envoyer une sage femme.
En attendant, papa rock arrive en 15mn, après que je l’ai prévenu de mon état.
Au bout de 3h (oui, 3h à contractions 10/10 sans péri), on décide de me descendre en salle de naissance.
J’attends qu’une sage femme vienne s’occuper de moi et là après une nuit horrible, des contractions atroces, mon petit moment de joie arrive … Quentin !!! Le sage femme extra qui s’était occupé de moi lors de ma fausse alerte !!
Il m’examine et m’annonce que je mon col n’est ouvert qu’à 1cm et demi, ce qui n’est pas suffisant pour me faire la péridural puisque pour avoir celle-ci, le col doit être dilaté à 4cm minimum.
Comment vous dire que lorsqu’il me dit ça, je suis au bord de la crise de nerfs à l’idée de passer encore quelques heures à ressentir ces contractions infernales qui me font hurler de douleur !
Mais heureusement, Quentin étant le sage femme de rêve, il me dit qu’en attendant, il peut me donner un anti douleur si le monitoring est parfait.
Il revient quelques minutes plus tard et m’annonce que malheureusement il ne peut pas me le donner ( je reviens donc au bord de la crise de nerfs… ) MAIS qu’il va me donner quelque chose pour avancer le travail et que nous pouvons donc aller en salle de travail, attendre une trentaine de minutes que le produit fasse son effet et que mon col soit suffisamment ouvert pour appeler l’anesthésiste afin qu’il me pose ce fameux trésor qui est la péridurale !
Bon, certes monsieur « je pose les péridurales et je me la pète » a pris son temps pour arriver mais à 11h25, plus aucune douleur ! Papa rock et moi n’avons plus qu’à attendre que bébé descende.

Quentin, qui vient m’ausculter toutes les heures, me présente une étudiante sage femme et me demande si cela me dérange qu’elle m’examine avec lui. Evidemment, pas de soucis, plus on est de fous, plus on rit.
Les heures passent, nous commençons à trouver le temps long ! Pour le coup, je suis la moins à plaindre, je suis allongée dans un lit assez confortable alors que papa rock doit passer ces heures interminables, sur une chaise en plastique sous une clim branchée à fond les ballons.
Il est 17h, on me dit que dans 1h, ça va être bon…. ça y est, il est 18h, je me prépare mentalement… mais ce n’est pas encore pour maintenant. Quentin préfère laisser le bébé bien descendre afin que je ne fasse pas trop d’efforts lors de l’accouchement donc il nous dit de patienter encore 1h !
19h, ça y est, c’est le grand moment, tout le monde se prépare ! Papa rock qui n’était pas sûr de réussir à rester pendant l’accouchement, dépasse ses limites et s’installe à côté de moi.
Je pars dans l’idée que ça va être le moment le plus dur depuis le début de ma grossesse et finalement lors de la première poussée, je ne sens absolument rien, aucune douleur, aucune sensation !!
Me voilà rassurée !! Du coup, tout le reste de l’accouchement, je suis détendue, au point de faire des blagues et plaisanter avec toutes les personnes dans la salle (le sage femme, l’étudiante, la dame qui est installée à ma droite et qui me soutient pour les poussées et papa rock sur ma droite qui me fait des papouilles pour me soutenir).
Plusieurs sessions de poussées intenses, avec un moment de répit pour reprendre son souffle entre chacune.
Et c’est à 19h26 que ma petite grenouille est posée sur mon ventre… c’est là que notre nouvelle vie commence !!
On oublie tout le reste ….
Bon une fois les câlins, les photos, la tété de bienvenue, les larmes séchées terminés, papa rock part avec notre poupée et la gentille dame pour faire les premiers examens de bébé pendant que je pousse une dernière fois pour faire sortir le placenta et qu’on s’occupe de ma mini déchirure vaginale (héhé jai pas eu l’épisiotomie !!)
Bébé et papa rock reviennent (émotion !!), on attend tous les 3 la fin des 2 heures d’observation et on vient nous chercher pour nous monter dans notre chambre ….

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